Une histoire aussi poignante que pittoresque, des scènes épiques, de la souffrance, de la tendresse et du pardon.
On commence par voler des P4 et des bonbons, puis on quitte la cité des Géraniums pour se faire de l'argent " facile ", et à dix-neuf ans, on se retrouve à Fresnes pour haute délinquance. De quoi réfléchir. Juré ! Quand il sortira, Jean-Marie fera " plombier ", il a son CAP... Mais la vie est si belle, à Montmartre, qu'il replonge. Résultat : à soixante-quatre ans, Jean-Marie Drouet a passé presque la moitié de sa vie en prison. Il le regrette aujourd'hui, mais assume. Sa seule fierté, c'est Ludovic, un bout de chou de deux ans, fils d'une " poupée " qu'il a hébergée et qui s'est fait la malle, lui laissant juste ce message éhonté : " Je m'en vais, occupe-toi de Ludo. "
Et là, c'est le bonheur ! Trois années d'échappée belle, immorale mais irrésistible, entre un braqueur au cœur tendre et un môme qui dira de lui plus tard : " C'est mon VRAI père. Il m'a recueilli, aimé, et il a sauvé mes premières années d'enfance. "
Mais il n'a pas abandonné ses activités, et quand il se fait reprendre, les services sociaux estiment que la mère du petit, remariée, doit s'en occuper. Ludo se retrouve dans une famille qui ne veut pas de lui, Jean-Marie sombre dans la dépression.
Ils useront de tous les stratagèmes pour se retrouver, le temps pour Jean-Marie de s'assagir, et pour Ludo, de se remettre d'une adolescence fracassée.