La mariée rouge. La grande fresque d'un mariage populaire en Bretagne, des énervés de la détente, quelques zestes d'érotisme et une écriture pleine de punch : il n'en faut pas plus pour ficeler un excellent roman policier nouvelle manière. Une réussite. (Le Figaro Magazine) L'équipée sauvage de deux paumés qui tourne mal, les détires de quelques notables en mal de milice, une noce villageoise dans son horreur très quotidienne, et l'instant fatal de leur rencontre, dans une Bretagne de cauchemar... En 1979, la parution de ce récit âpre, cinglant, ironique avait eu l'effet d'un coup de tonnerre dans le ciel un peu gris du nouveau polar français... La Mariée rouge n'a rien perdu de sa puissance de fascination. En fait, déjà un classique. Vedettes de courses transatlantiques, stars du rock, étoiles de la BD - et du polar français : décidément, on ne les reconnaît plus, ces Bretons ! (Michel Le Bris, Le Nouvel Observateur)
Quimper en 1979 : pas grand chose à voir avec les fastes parisiens...
Un très jeune couple se marie : noce familiale, avec tournée des bars, poivrots, parents attachés à la tradition, le tout puant des conventions campagnardes, des sales blagues classiques.
Un banquier, passionné d'armes et de chasse, rêve de la grande aventure du hold-up. En attendant, il monte sa petite milice locale, qui fait la tournée des bals champêtres en quête de "jeunes" à tabasser. Pour l'"Ordre".
Un couple déluré, fumeurs de hash, petits délinquants, petits dealers. Venant de Paris, en cavale. Pour faire un geste gratuit, ils provoquent trois frères ferrailleurs, les entraînent dans une orgie effrénée.
Tout ce beau monde, sans gentils, sans héros, se rencontre au coeur d'une nuit sanglante. Ne vous attendez pas à une fin heureuse...