Dix-sept ans après son incarcération pour l'enlèvement et le meurtre de la jeune Cecilia Linde, Rudolf Haglund retrouve la liberté. Et son nouvel
avocat affirme être en mesure de démontrer que Haglund a été condamné sur la base de preuves falsifiées.
William Wisting, à l'époque jeune policier en charge de l'enquête, est devenu une figure exemplaire et respectée, incarnant l'intégrité et les
valeurs d'une institution souvent mise à mal dans l'opinion publique.
Au cœur d'un scandale médiatique et judiciaire, suspendu de ses fonctions, Wisting décide de reprendre un à un les éléments du dossier. Les
policiers auraient-ils succombé au syndrome des « chiens de chasse », suivant la première piste que leur indique leur instinct, au risque d'en
négliger d'autres, et s'acharnant à étayer leurs soupçons pour prouver la culpabilité supposée de leur « proie » ? Ou l'enquête aurait-elle été
manipulée ? Mais par qui, et dans quel but ?