« La charge mentale. La foutue charge mentale. Qui ressemble de plus en plus à une charge explosive qu'elle ferait volontiers sauter. Quelque chose a claqué en elle. Sophie ne voulait pas rentrer, ne pouvait pas. Elle ne voulait plus de cette vie-là. Ses pieds n'avaient tout simplement pas pu prendre le chemin de la gare, ses doigts avaient d'eux-mêmes éteint son portable, et son instinct maternel - je suis
indispensable, je suis coupable, ils ne sont rien sans moi - s'est mis en mode silencieux pour la première fois depuis sept ans.
Un silence absolument, pleinement, intensément reposant. »