L'arrestation était à la une des quotidiens new-yorkais. S'y étalait la photo d'une femme, d'environ trente ans, aux grands yeux noirs pleins d'appréhension, aux traits tirés, d'une pâleur de cire. On lui avait passé les menottes, des agents fédéraux l'agrippaient par le bras. De gros titres annonçaient : la chute du dealer des étoiles ou la reine de la drogue serrée dans son nid. Les fédéraux l'avaient arrêtée dans une maison supposée appartenir à une star du rock et avaient saisi deux kilos d'héroïne pure, deux cent cinquante grammes de cocaïne, trois cent quatre-vingt mille dollars en liquide, des échantillons de drogues diverses et un carnet d'adresses où se trouvaient beaucoup de noms célèbres et de téléphones sur liste rouge. « «L'idole des camés» est un livre excitant et authentique. » (Norman Mailer, extrait de la préface).