Sans doute, ce nouveau recueil est-il particulièrement « solaire », invités que nous sommes à goûter au plaisir transgressif du mojito, à se faire surprendre par une averse, à tremper nos lèvres dans la perfection transparente de la pastèque. Mais chez Philippe Delerm, le soleil ne va jamais sans pluie, et le bonheur sans mélancolie. Grand lecteur de Jules Renard, l'auteur le cite en exergue : « Le vrai bonheur serait de se souvenir du présent ». Ce présent qui ne cesse de s'échapper, bien sûr, et dont .