Ces vers d'Ossip Mandelstani barrent l'horizon de ce livre. » Le siècle « , titre de cette poésie, prend, dans ce livre, la forme d'un assassin, d'un missionnaire et d'un hôte errant. Autour de leurs voix, la pierre volcanique d'une maison dans les champs. Pierres, mortier, foyer, vent : de la matière s'élèvent un grondement et un choeur derrière leurs récits, qui les pressent et les portent à l'achèvement. La couleur dominante est le blanc des éclair, qui déchirent le noir d'une nuit fatidique.