Nadia échange la solitude de la prison contre celle de la route. Sa vie est dure, faite de violence et de colère. Car la vie n'a pas été tendre avec elle. L'amour, la joie, la tendresse. elle sait que ça existe. dans les livres. Seule, sans ressources, presque à bout de forces, une idée fixe la pousse en avant et lui fait supporter les injures, les coups, la faim et la fatigue, le désespoir aussi. Retrouver son fils, qui lui fut enlevé quinze ans plus tôt. Avec, comme seul indice, une carte postale expédiée de Vaucaire dans le Var, Nadia prend la direction du Sud, l'espoir au corps. Là-bas, Victoire, propriétaire d'un hôtel-restaurant, croit reconnaître le fils de Nadia en Marco, un jeune boumian, qui a fait de la colline son logis.