Je vous regarde chaque nuit, j'observe vos habitudes, vos fréquentations et vos craintes les plus enfouies. Vous entendiez parler de nous, vous frissonnez ou ricanez en parlant de chimères. Mais nous sommes là, chacun de vos souffles nous éveille. Une barrière nous entrave, arrachant nos entrailles pour que l'on ne vous fasse pas de mal. sauf si. et pourtant nous rêvons avec acharnement de nous repaitre de votre chair si pitoyable. Le peuple des esprits.