Après la banlieue des Ritals, l'Allemagne et la Russie des Russkoffs et de la guerre, Cavanna rentre à Paris. Il faut survivre, sans argent et sans relations. Ses premiers dessins, il les donne au journal Le Déporté du Travail. Maria, la femme tant aimée, perdue en Russie, continue de hanter François. Il met des mes-sages sur le tableau de l'association des Déportés. Il y rencontre Liliane, " petite chèvre aux cornes agacées ", rescapée des camps de concentration qui recherche, elle aussi, sa famille. Après des travaux temporaires et beaucoup de portes claquées au nez, ce sont les débuts de Hara-Kiri avec Choron et les copains; Cabu, Wolinski, Reiser, Topor, Melvin, Gébé, Fuchs. Hara-Kiri devient le célèbre journal " bête et méchant ". Sur-viennent les démêlés avec la justice, un poil bien dessiné mais mal placé... et la condamnation s'abat. La langue de Cavanna est crue mais le coeur est infiniment tendre et bienveillant. Son prodigieux humour atténue la violence et la bêtise des luttes quotidiennes. Un extraordinaire troisième volet de la vie de Cavanna.