Auteur américain, né le 25 septembre 1926 en Pennsylvanie et mort le 31 juillet 2001 à Orinda en Californie. Poul Anderson était l'un des auteurs les connus et les plus respectés aux Etats-Unis. Il fût beaucoup moins populaire en France, étant donné que ses très nombreux romans ont été très peu traduits. Il a remporté sept fois le prix Hugo, trois fois le prix Nebula, mais toujours pour des nouvelles.
Etudiant en physique à l'Université du Minnesota, Anderson publie à 20 ans sa première histoire en 1947. Son diplôme en poche, il s'installe à San-Francisco quelques années plus tard et devient l'un des auteurs majeurs des pulps des années 50 et 60. Sur la centaine de romans qu'il a écrit, on retient une majorité de space-opera, un grand nombre d'héroïc-fantasy inspirée des légendes scandinaves, la Saga de Hrolf Kraki et d'autres romans, comme "La patrouille du temps" et "Tempête d'une nuit d'été".
Infos sur le livre
Voici l'histoire d'une épée qu'on dit capable de trancher jusqu'aux racines mêmes d'Yggdrasil, l'Arbre du Monde. Une épée dont on dit qu'elle fut brisée par Thor en personne. Maléfique. Forgée dans le Jotunheim par le géant Bölverk, et appelée à l'être à nouveau. Une épée qui, une fois dégainée, ne peut regagner son fourreau sans avoir tué. Voici l'histoire d'une vengeance porteuse de guerre par-delà le territoire des hommes. Un récit d'amours incestueuses. De haine. De mort. Une histoire de destinées inscrites dans les runes sanglantes martelées par les dieux, chuchotées par les Nornes. Une histoire de passions. Une histoire de vie...
« Lire L'Épée brisée, c'est comprendre en grande partie les origines d'une tradition parallèle de la fantasy représentée entre autres par M. John Harrison, Philip Pullman et China Miéville, des écrivains qui rejettent le confort d'un pub oxfordien et restent délibérément proches de résonances mythiques plus profondes », dit Michael Moorcock. Et le créateur d'Elric de rajouter qu'il s'agit là « d'un des plus influents livres de fantasy » qu'il ait jamais lus. Publié aux USA en 1954, à l'instar du premier volet du Seigneur des Anneaux, dont il s'avère une antithèse brutale. Un chef-d'oeuvre jamais traduit en France. Jusqu'à ce jour.