C'est la fin de l'été sur cette côte atlantique. Il reste des parasols sur les plages, chaque nuit le phare de la Coubre balance sa main rouge sur la baie et la retire pour la poser sur l'océan. Charly connaît les chemins de sable qui mènent là où il n'y a personne, pas même de traces de pas. Et souvent, c'est là qu'il va, loin du monde, des mecs à corrompre, des types à travailler, du pognon qui circule, des vices qui nous servent, des putains d'immeubles à construire encore et toujours, des enveloppes de billets dont on trouve invariablement quelqu'un pour vouloir se goinfrer.