La DGSE est l'objet de tous les fantasmes. On imagine les « espions » tels les héros de cinéma, aussi séducteurs que tueurs, ou au contraire, uniquement capables de fiascos comme celui du Rainbow Warrior en 1984. « Les guerriers de l'ombre » donnent la parole à ceux d'entre eux qui courent le plus de dangers. Pour l'essentiel, il s'agit de clandestins, c'est à dire de Français autorisés par l'Etat à vivre sous une fausse identité. En raison de la relation de confiance établie avec eux par Jean-Christophe Notin, auteur de plusieurs livres sur le sujet, ils ont accepté pour la première fois de briser le silence devant normalement entourer leurs activités.