« Un an plus tard, ma situation devint intenable. Oncle Roy ne pouvait plus subvenir à ses besoins, encore moins à ceux de sa femme, de ses trois enfants, à ceux de Mattie et aux miens. Je quittai la maison pour prendre la route. Je n'étais pas le seul. Les années qui suivirent virent des milliers de garçons de mon âge monter dans des trains de marchandises en direction de nulle part. Cependant, je ne laisserai personne dire que je n'ai pas vécu une enfance heureuse. »