Paris est à feu et à sang. Aux Champs-Élysées, à Châtelet et à la gare de Lyon, trois bombes ont l'une après l'autre endeuillé la capitale. Cinquante-trois morts, au nom du djihad. Quelques heures plus tôt, les services avaient pourtant appréhendé le cerveau de l'attaque. Pourquoi n'a-t-on pas réussi à le faire parler ? L'opinion publique bout et le pouvoir envisage de prendre des libertés avec les droits de l'homme. Car il y a Neuroland, un centre de recherches, le plus performant d'Europe, où deux jeunes chercheurs travaillent à un projet révolutionnaire : un scanner qui permettrait de lire les pensées du suspect le plus réticent. Les apprentis sorciers sont lâchés.