Martin Beck est appelé à témoigner au procès d'une jeune femme soupçonnée de braquage, puis doit s'occuper du meurtre d'un magnat du porno. La justice suédoise, prétendument exemplaire, se révèle partiale et d'une effrayante médiocrité. Parallèlement, Beck est chargé de la protection d'un impopulaire sénateur américain en visite à Stockholm ; mais Gunvald Larsson, de retour d'un traumatisant voyage en Amérique Latine, est convaincu qu'un groupe de terroristes est décidé à saisir cette occasion pour commettre un attentat spectaculaire. Ce dernier volume du Roman d'un crime, à certains égards tragiquement visionnaire est aussi le livre le plus politique de Sjöwall et Wahlöö. Outre la dénonciation » citoyenne » des institutions, les auteurs s'attaquent à la social-démocratie suédoise, hypocrite, manipulatrice et profiteuse.