En 1990, de retour dans ma ville natale, j'ai déniché une lettre égarée par le facteur, coincée à l'abri depuis 20 ans dans la cave du vieil immeuble de mes parents à Bayeux.
L'enveloppe semblait en parfait état de conservation, le cachet de la poste indiquait « octobre 1970 ». Le dilemme s'est installé : l'ouvrir, la déposer à l'adresse ou la renvoyer à l'expéditeur à Belle-Île-en-Mer. J'ai localisé la maison du destinataire, un étrange hôtel particulier, plus haut dans la rue.