1081. L'Occident est à feu et à sang. Mais si les Normands, au nord, ne cessent de menacer Constantinople, c'est vers l'est que se porte le regard de l'empereur. On dit que, là-bas, aux confins du monde connu, les Chinois possèdent un trésor bien gardé, plus lucratif que la soie, plus puissant que le feu grégeois : la poudre, dont le secret assurerait la victoire à Byzance. Fraîchement promu général, le mercenaire franc Vallon se voit confier bien malgré lui cette expédition impossible, dont ni lui ni ses compagnons ne reviendront indemnes.