Le Capital au XXIe siècle de Thomas Piketty est un phénomène d'édition. Comment un ouvrage académique de 950 pages consacré à la science économique peut-il finir sur tant d'étagères ? Flattant l'égalitarisme, véritable passion hexagonale, il assène que le temps est venu de créer un super ISF mondial censé corriger l'intolérable explosion des inégalités entre riches et pauvres. Assorti d'une haine farouche de la réussite sociale, un tel matraquage fiscal est surtout assuré de provoquer des conséquences économiques désastreuses dont les catégories modestes seront les premières victimes. En réalité, cette nouvelle religion qu'on appelle le pikettysme est une imposture. Loin de servir la vérité scientifique, la bible des néocollectivistes la camoufle derrière des tonnes de chiffres bien souvent manipulés. Entre autres méfaits, elle propose une analyse basée sur une équation mathématique invérifiable. Démonter un procédé fallacieux, mettre en pièce une théorie bancale et s'alarmer d'une solution néfaste pour les plus pauvres, tel est le triple objectif de cette contre-enquête. En parallèle, PIKETTY, au piquet ! porte un regard effrayé sur le risque majeur de voir émerger un gourou officiel de cette forme revisitée du marxisme. Car Thomas Piketty développe une approche encore plus perverse que celle de Karl Marx. Son credo ? Vive l'économie de marché, mais à la seule condition que les fruits récoltés par les individus soient raflés par les États chargés d'en disposer selon leur bon vouloir.