Ce petit livre est issu d'un mouvement de colère et d'indignation. Et d'un constat : le monde marche sur la tête. Il y a un mensonge sur l'origine de la violence. La violence vient d'abord d'en haut, pas d'en bas. De ceux qui possèdent le pouvoir, l'argent, l'éducation, etc., et qui se comportent comme des privilégiés. Elle ne vient pas des opprimés, des exploités, qui cherchent à défendre ou à élargir de maigres acquis en usant de moyens parfaitement légaux et inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen, comme le droit de manifester. C'est drôle, inquiétant et cruel. C'est une farce sanglante qui rappelle certains textes de Voltaire ou de Dostoïevski.