Au cours d'une bataille contre les Turcs, Médard de Terralba, chevalier génois, est coupé en deux par un boulet de canon. Ses deux moitiés continuent de vivre séparément, fane faisant le bien, l'autre mutilant tout sur son passage.
Ce conte est pétri d'humour et de cynisme. Le monde imaginaire de Calvino où des doigts coupés indiquent la route à suivre, où les lépreux vivent heureux a pourtant toutes les couleurs du réel et le Vicomte pourfendu prouve avec brio que la vertu comme la perversité absolues sont également inhumaines.