Paris. Les cadavres s'amoncellent dans une mise en scène macabre. Pour les enquêteurs Dylan Loiseau et Salim Alaoui, spécialistes des cold case - les affaires classées - cela ne fait aucun doute : un serial killer a décidé de déchaîner les enfers, de semer la terreur, en punissant ses victimes perverties par toutes sortes d'addictions. De scènes de morts en scènes de crimes en série, Loiseau et Alaoui s'accrochent à un seul maigre indice : à côté de chacune des victimes, la présence de frelons.
« Le plus difficile n'est pas de mourir. Le plus difficile, c'est de vivre. Bien que je ne sois concerné ni par l'un ni par l'autre, je suis néanmoins convaincu de la pertinence de mon analyse. La mort intéresse chacun puisque nous mourrons tous, un jour ou l'autre. La combattre est donc généralement inutile. Mais la vie est bien autre chose. » À mi-chemin entre Seven et Hostel, Jac Barron, en marionnettiste de l'horreur et de l'angoisse, explore les dérives de notre société de consommation au travers des vices qu'elle crée. Une fois l'angoisse estompée, c'est en toute logique que l'on en vient à s'interroger sur nos propres addictions.
« Jac Barron confirme sa patte, son style ! Par touches successives (des chapitres courts, un langage parfois cru), il en arrive comme pour ses précédentes œuvres à nous persuader de la véracité d'une machinerie infernale, œuvrant dans l'ombre, et dont les desseins sont autant de toiles représentant l'horreur humaine ! » - Blog de Ludovic Grignion, chroniqueur littéraire.