Mais soudain, Jim se souvint de Tom Rodney, ce vieux bonhomme sale et dégoûtant, les yeux atteints de cataracte, qui bavait en parlant. Alors, en un éclair, il se vit : les portes de la prison s'ouvraient et il sortait, affaibli par le régime pénitentiaire , ses cheveux étaient blancs, il n'avait plus de dents, portait des lunettes sur le nez et avait cinq dollars en poche. Il serait le souffre-douleur des mômes de la rue au visage sale et d'énormes femmes pleines de graisse qui puaient et penseraient qu'elles étaient trop bien pour lui. Non ! D'un geste brusque, Jim écarta Johnny et tira son pistolet. La fin d'un gangster, vue par W.R. Burnett, l'auteur de Romelle » et « King Cole ». »