L'Etudiant - Les métiers des langues
L'Etudiant (10 novembre 2004) | ISBN: 2846244758 | French | PDF | 254 Pages | 106 Mb
Quels sont les débouches pour les linguistes ? Outre les débouchés » classiques - l'enseignement, l'interprétation et la traduction -, d'autres secteurs exigent désormais la maîtrise d'une à deux langues étrangères : commerce international, diplomatie, tourisme, information et communication, secrétariat, finance et droit international. Combien et quelles langues faut-il maîtriser ? Tout dépend du poste visé ! Dans l'enseignement, pas la peine de multiplier les combinaisons, à condition de connaître toutes les subtilités de la langue choisie. Quel que soit le métier envisagé, l'anglais reste hégémonique, mais une autre langue européenne - allemand, espagnol, italien, tchèque, hongrois. - ou une langue » rare » - le chinois a le vent en poupe - est un atout à l'embauche. Ou peut-on enseigner les langues ?
En classes de primaire (et bientôt de maternelle !), au collège, au lycée, à l'université, dans les organismes de formation continue ou encore à l'étranger. Ou travaillent les interprètes et traducteurs ? La fonction publique (notamment internationale ou européenne) offre quelques places accessibles sur concours. Certains traducteurs et interprètes sont salariés en agence ou en entreprise, mais la plupart exercent en free lance. Traducteurs techniques, littéraires ou audiovisuels, ils doivent souvent jongler d'une spécialité à une autre pour arrondir leurs fins de mois. Y a-t-il une formation minimale pour entrer ans le secteur ? A la fac, les études de langues littéraires (dites » LLCE « ) mènent essentiellement à l'enseignement et à la traduction littéraire, tandis que celles de LEA (langues étrangères appliquées) sont plus ouvertes sur l'entreprise. Pour devenir professeur, il faudra aller jusqu'à la licence ou la maîtrise avant de passer un concours. Pour devenir traducteur ou interprète, l'idéal reste de passer par l'une des deux écoles les plus réputées l'ESIT (Ecole supérieure d'interprètes et de traducteurs) et l'ISIT (Institut supérieur d'interprétation et de traduction).