Avec plus de 50 milliards de dollars en titres, des réserves en or qui dépassent celles de nombreuses nations industrialisées, des biens immobiliers dont la surface totale est supérieure à celles de plusieurs pays et des palais contenant les plus grands trésors artistiques, les richesses de l'Eglise catholique sont immenses. Pourtant, en 1929, le Vatican est au bord de la ruine. C'est alors que le pape Pie XI décide de signer un Traité avec le dirigeant fasciste Benito Mussolini. Grâce à cet accord, le « ducce » obtient le soutien de l'Eglise -fort influente auprès du peuple italien- tandis que le Vatican reçoit en retour un paiement de 90 millions de dollars, le statut d'état souverain, des droits de propriétés détaxés et des salaires garantis payés par le gouvernement pour tous les prêtres du pays. Ainsi le pape résout-il d'un coup tous ses problèmes financiers, au prix de la soumission de l'Eglise à un des régimes qui allaient bientôt mettre l'Europe à feu et à sang. Dans ce livre, Paul Williams expose des preuves inédites des accords financiers plus que douteux conclus par l'Eglise catholique. Il examine les liens entre l'or des nazis et la banque vaticane, la dépendance de Paul VI envers Michele Sindona, un chef de la mafia internationalement connu, la fraude d'un milliard de dollars de titres contrefaits révélés par le FBI et Interpol, le gigantesque scandale de la banque Ambrosiano, la mort mystérieuse du pape Jean-Paul Ier ou encore l'envolée du trafic de drogue à Gdansk, en Pologne, durant le pontificat de Jean-Paul II.