Andreas Altmann a passé son enfance à Altötting, un haut lieu de pèlerinage catholique en Bavière. Toutefois, dans le récit de sa vie, il n'est pas question de grâce ni de miracles, mais de violence et de terreur : un père psychiquement détruit par la Seconde Guerre mondiale frappe son fils jusqu'à lui faire perdre connaissance ; une mère trop faible pour protéger ses enfants sombre dans la dépression ; un fils bouc émissaire cherche des stratagèmes pour ne pas succomber. Une histoire (vraie) peuplée de prêtres fanatiques et pédophiles, d'anciens nazis sans remords, de femmes humiliées ou complices. L'ironie et la colère sont les deux armes de cet écrivain allemand qui refuse le statut de victime et montre la voie de la reconquête d'une vie libre et digne.