Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, l'auteur est à son affaire, il est procureur du Canton de Neuchâtel.
Dans ce polar essouflant, il fait endosser à son personnage principal la robe d'un magistrat qui pourrait être son double si tout n'était précisément double et trouble dans ce Miroir des âmes : les flics, les filles, les politiques, les juges et jusqu'à ce mystérieux tueur en série que la police a surnommé Le Vénitien parce qu'il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes.
Le style est au couteau, l'efficacité radicale. Implacable et précis, comme un détonateur.