On sous-estime trop souvent la capacité de nuisance d'un selfie
L'existence de Marc s'écroule quand Sylvie, sa femme depuis 15 ans, fait une chute mortelle lors d'une séance de selfie sur un piton rocheux. La confusion vient s'ajouter à la douleur du deuil lorsqu'il découvre qu'elle le trompait.
Dès lors, il traîne dans son pavillon du Clos des Philosophes, un lotissement de luxe sis en proche banlieue parisienne, ressassant son malheur, ne sortant que pour promener Maxou, bouledogue français, ersatz de l'enfant qu'ils n'avaient pu concevoir.
Après un bref retour au travail qui tourne au désastre, Marc va enfin tout mettre en œuvre pour surmonter l'immensité de sa détresse. Son combat passera par plusieurs étapes : abrutissement par la télé, recherche effrénée de l'amant. C'est au court de cette traque désespérée qu'un rayon de soleil non dénué d'ironie viendra inopinément illuminer son chemin de croix.
Arrivée d'une météo plus clémente, simple éclaircie passagère.
Ou l'annonce d'un bouleversement sans précédent ?
Une farce grinçante et jubilatoire qui n'épargne rien ni personne, assez éloignée du « feel good » en vogue.