Dans le milieu on l'appelait Papillon : jamais là où on le croyait, arrivant quand on ne l'attendait plus, "allant de fleur en fleur". C'était dans les années 30. Et en 1930, justement, il "tombe" : il est arrêté pour un meurtre qu'il n'a pas commis, car Henri Charrière n'est pas un tueur. Commence alors la plus fantastique des aventures. Condamné au bagne à vie, à Cayenne, à la suite de faux témoignages, il refuse cette peine aussi injuste que démesurée. La grande cavale vient de commencer.Quarante-trois jours après son arrivée au bagne, Papillon s'en évade : 2 500 km en mer, l'île de Trinidad, les Anglais (fair-play), la Colombie et ses cachots sous-marins, les Indiens Guajiros, les cavales de Baranquilla, le retour au bagne, la réclusion (Papillon restera deux ans dans une cage à fauves), les nouvelles tentatives d'évasion, la vie trafiquante du bagne où tout le monde est partie prenante, et, enfin, au bout de treize ans, la Grande Cavale, la dernière, réussie celle-là, au prix d'une volonté farouche de survivre : à la traversée de l'océan dans un canot d'abord, à l'enfermement dans un bagne, au Venezuela, ensuite. Au bout de toutes ces épreuves, de toutes ces souffrances, cette fois, il y a la Liberté.