Ni un journal, ni des « Cahiers » à la Valéry, mais un « chaos écrit », un entrepôt de la pensée, un labyrinthe, un chantier maritime, une encyclopédie qui au lieu de se fermer en cercle s'ouvrirait tous azimuts, un grenier dans lequel sont rangés tous les matériaux pouvant faire l'objet, plus tard, d'une réélaboration littéraire ou philosophique, un gisement dont il faut des mois, des années pour faire le tour ou sonder les profondeurs, un laboratoire aux dimensions quasiment monstrueuses, qui n'a pas d'équivalent dans la littérature mondiale.