Christian Bernadac a construit ce livre à partir de témoignages d'anciens déportés de ce « Train de la Mort » qu'il a pu retrouvé. On suit donc ce convoi du départ à Compiègnes jusqu'à l'arrivée au camp de Dachau, jour par jour, presque minute par minute, grâce au recoupement de différents prisonniers dispersés dans les nombreux wagons qui le composait.
On découvre alors toute l'horreur, la folie et le désespoir, toutes les choses affreuses qui ont pu se passer dans chaque wagon parfois (voire même très souvent en fait) au su et au vu des S.S. qui surveillait le train.
Les survivants nous relatent tellement précisément après plus de 25 ans (la plupart des manuscrits sont datés de 1970) tout ce qu'ils ont vécu et enduré pendant ces 4 jours : l'entassement dans les wagons (ils seront plus de 100 par wagons qui sont prévus à la base pour « 8 chevaux en long »), l'air raréfié de minute en minute, la chaleur de ce mois de juillet qui a enregistré des pics à 34°C (je vous laisse imaginer la chaleur dans les wagons métalliques.), la folie qui s'empare des plus faibles, le sang, la soif, les morts et j'en passe.