C'était il y a un siècle, je veux dire une semaine. A l'heure qu'il était, je ne m'attendais pas à la descente aux enfers qui va suivre. Les Puissances du Mal sont un chef-d'oeuvre. Ce roman démode d'un coup tout l'art romanesque contemporain. Après l'avoir lu, on ne pourra plus jamais écrire comme avant, explique le grand philosophe Alexis Philonenko dans sa préface. En effet, c'est la première fois que des figures vivantes et contemporaines entrent dans un roman. Toute ressemblance avec des personnages imaginaires serait pure coïncidence... Sur fond d'écoutes téléphoniques, Mitterrand se pour-lèche des amours de l'auteur avec Clara, une jeune allemande.
En ces nouvelles « Mille et Une Nuits », la sentence de mort est indéfiniment retardée. Est-ce là clémence du vice ? Y a-t-il eu un contrat de meurtre, dont le commanditaire serait Roland Dumas, l'âme damnée du président de la République, aujourd'hui placé à la tête du Conseil constitutionnel � cette clé de voûte de l'État français ? Est-ce don Corléone à la tête de la Cour suprême ? Dans un suspens hitchcockien, Jean-Edern Hallier remonte son passé - tout en brossant un tableau des moeurs de la société parisienne. Ecrit à l'aveugle, en un long geste de rédemption paisible et désespéré, ce livre terrible n'est pas un roman à clés, mais à portes ouvertes...