Ce qu'en dit la presse :
Comment sonder le désarroi général sans tomber dans les généralités ? En s'intéressant à mille cas particuliers. Ainsi Virginie Despentes, dans l'excellent premier tome de Vernon Subutex, qui commence comme un polar urbain pour se développer en une vue en coupe de Paris et des Parisiens d'aujourd'hui... Vernon Subutex n'est pas le seul à connaître une dépression existentielle : son désastre personnel semble une métonymie de la France en crise. Virginie Despentes décrit l'un et l'autre avec le même talent. (Alexis Brocas - Le Magazine Littéraire, décembre 2014)
Sans domicile, sans famille, sans attaches - ses amis sont morts ou ont déserté Paris, trop chère, trop dure -, Vernon Subutex entame sa dérive. Projeté dans la ville comme une sonde, comme une sorte de caméra endoscopique par Virginie Despentes, qui, à travers cet antihéros radical, sa déambulation au jour le jour, ses hébergements provisoires, ses rencontres éphémères, ses poursuivants dont il ignore l'existence - car le roman est un polar,(...), dresse de la société pleinement contemporaine une formidable radioscopie, rapide, âpre, crue, fourmillante, proliférante, et surtout remarquablement incarnée... La maîtrise avec laquelle Virginie Despentes orchestre cette polyphonie impressionne, autant que la justesse de son regard engagé et l'énergie folle qu'elle déploie pour faire entendre le malaise général qui étreint le vaste échantillon d'humanité peuplant ces pages... (Nathalie Crom - Télérama du 7 janvier 2015)