Qui n'a rêvé d'une humanité délivrée de tous maux, d'un paradis sur terre où les êtres ne songeraient qu'à vivre en paix ?
Gerd Sassner tente de libérer les hommes de ce qu'il appelle leur stupidité atavique, avec l'aide de soeur Lucifer, d'un marteau pour l'anesthésie et d'un burin pour la trépanation. La méthode est simple, mais il fallait y penser : il suffit d'ouvrir la boîte crânienne pour que s'échappe tout ce qui empêche l'homme de ressembler à un oiseau libre.
Et à la clinique Hohenschwandt, le professeur Dorian cherche lui aussi, à l'aide de la neurochirurgie et de la psychochirurgie, à délivrer à tout jamais l'humanité du spectre de la maladie mentale. Il met au point une transplantation de cellules cervicales et une injection diabolique : l'âme de l'homme se trouve, entre ses doigts, réduite à une composition chimique. L'expérience abominable permettra à la science de faire un pas de plus vers la libération. Le problème est de savoir si ce pas justifie le prix imposé.