Ainsi débute la fable : un jeune garçon nommé Haroun, désolé de constater due son père, conteur de son état, a perdu son inspiration, entreprend un long voyage à travers une contrée merveilleuse. Son ambition est de retrouver la source vive où naissent les histoires, afin de la sauvegarder. En chemin, il rencontre des créatures fabuleuses et inquiétantes - dont certaines, ennemies de l'imagination, entendent étouffer à jamais le pouvoir des créateurs d'histoires... Dans ce conte vibrant de fantaisie, d'inventivité et d'humour, Rushdie mêle avec art la rigueur du nonsense anglais à la richesse flamboyante du conte oriental. L'auteur l'a écrit pour son fils peu après la fatwa : c'est aussi un plaidoyer pour la liberté de l'imagination créative.