L’enfant demande au kabbaliste : pourquoi suis-je né ? Le kabbaliste répond : parce que tu l’as désiré.
Le ton est ainsi donné qui met à distance le gène, l’hormone et la synapse tout en écartant le désir de l’envie, du besoin, du souhait… Si le desiderium latin évoque le « regret d’une absence », c’est sans doute pour corréler le désir au manque. Mais ce manque, peut-on le combler ? Les objets échangés, accumulés, collectionnés avec frénésie s’avèrent inaptes à satisfaire le désir lequel, de ce fait, impassible et indestructible ne se connaît qu’un objet : lui même !