Ce n'est pas tout que d'avoir pris le pouvoir : si Henri IV veut « relever la fortune de France », il doit d'abord affermir son trône et pacifier le royaume. Amant d'une grande dame de la Cour, Pierre de Siorac se voit confier des missions tantôt guerrières, tantôt diplomatiques, souvent secrètes : convoi de fonds ou enquête sur les menées des jésuites. À Rome, il prend part aux subtiles intrigues vaticanes dont l'enjeu est l'absolution du roi ; en Espagne, il voit mourir le dévot Philippe II dans le funèbre décor de l'Escurial.