Intitulée La Prisonnière de la tour, la longue nouvelle qui donne son titre à ce premier recueil est dédiée à Maurice Leblanc.
Tout commence à la fin du XIXe siècle, très précisément la veille du premier jour du siècle nouveau. Arrive à Saint-Malo un navire en provenance de Portsmouth, avec à son bord deux illustres personnages qui ont noms Watson et Sherlock Holmes. Le plus grand détective privé du monde a été embauché à prix d'or par un riche hobereau malouin, victime d'une arnaque de haut vol qui met en péril la vie de sa fille. Accueillis sur le quai par leur commanditaire, Watson et Holmes ont la surprise de voir celui-ci filer aussitôt à la gare pour aller y chercher un autre détective, venu lui d'Amérique. Un certain Eraste Fandorine...
Indigné, Watson est prêt à rebrousser aussitôt chemin, mais Holmes l'en dissuade, mettant en valeur les immenses talents de son confrère et rival : d'une part la confrontation avec ce dernier le réjouit (" Que le meilleur gagne ! "), d'autre part ils ne seront sans doute pas trop de deux pour démasquer d'abord, arrêter ensuite l'auteur de ce coup monté de main de maître. Et qui ne peut être que le meilleur spécialiste en la matière : Arsène Lupin !