Gerardo reprit son sérieux. Les autres malfrats cessèrent de rire. Whitey se demandait: "Qu'est-ce que j'ai bien pu raconter de si drôle?" Puis il entendit Gerardo déclarer:
- Pas mal, ton histoire, mon pote. Y a du vrai là-dedans. Mais y en a pas assez. Pas assez de vrai. Il s'en faut même de beaucoup. Whitey retint sa respiration, cependant que Gerardo poursuivait, sans se presser:
- C'est pas toi qui as tué le flic, parce que je sais, moi, qui l'a fait. Tu veux savoir son nom, à l'assassin? Il s'appelle Gerardo.