L'action débute le mardi 11 septembre 2001. C'est ce jour-là qu'un psychiatre parisien, Abdelaziz Padoue, reçoit un étrange patient qui interroge son médecin au lieu de se laisser examiner par lui. Le vendredi suivant, le 14 septembre, on trouve une main de femme sectionnée sur l'autel d'une église parisienne. Et c'est une jolie femme de trente-sept ans, Béatrice-Belle Darmentières, qui est désignée pour instruire l'affaire. Plus les cadavres se succèdent, plus la juge se passionne pour l'enquête, d'autant que le criminologue qu'elle s'adjoint ne lui est pas indifférent. Mais lorsqu'une grande passion survient alors que vous êtes chargée de l'affaire de meurtres en série la plus dingue qu'ait connue Paris et qu'il vous faut affronter par-dessus le marché un fiancé jaloux, des collaborateurs surtout préoccupés de leur carrière et des journalistes déchaînés, vous commencez à ne plus savoir quel dieu prier. Serial eater éclaire l'alliance qui s'est nouée ces dernières années entre les religions et le meurtre. C'est un polar mystique qui prend au sérieux les équations kabbalistiques ; c'est un polar féministe qui raconte de l'intérieur les contradictions d'une femme moderne ; c'est aussi un polar qui relève le défi d'expliquer les énigmes d'aujourd'hui grâce aux connaissances d'autrefois. Par l'auteur de Soraka bô et Dieu-Dope.