Paris, 1937. Andras Lévi, juif d'origine hongroise, quitte Budapest et sa famille afin de poursuivre ses études d�architecture à Paris.
Il se prend rapidement au jeu de la vie parisienne : c'est le temps des amitiés et des amours inoubliables. L'euphorie ne dure qu'un instant car l'Europe s'apprête à basculer dans la terreur.
Andras décide de retourner en Hongrie, croyant échapper à l'antisémitisme français, mais ce n'est que le début d'un périple marqué par la violence, la souffrance et la peur.
Dans ce texte magistral, inspiré de I.B. Singer, Orringer recrée avec brio l'Europe des années 40, où les destins individuels ont été dévastés par l'irruption de la guerre. Des rues de Paris aux camps de travail en Turquie, Le Pont invisible reconstitue à travers l'histoire d'une poignée d'exilés le désastre intime et politique du totalitarisme.