Il s'appelait Milton Bradford. Il devait se cacher. Fuir Il avait tout l'univers à lui, mais sans aucun refuge possible. Il pouvait plonger dans les fournaises d'hydrogène des soleils, s'engloutir dans les abysses de gaz des planètes géantes, se perdre dans les grands courants de matière morte, au large des nébuleuses spirales, jamais sa puissance ne l'abandonnerait. Dieu était en lui. Il pouvait effacer les mondes, fracasser la logique, décréer ce qu'il avait conçu. Comme ça. D'une pensée. Il était à la fois le changement et la destruction. La réputation incontestée de Daniel Galouye dans le domaine de la science-fiction se fonde sur trois romans seulement : Le monde aveugle, Les Seigneurs des Sphères et Simulacron - 3. Après sept ans de silence, il nous donne avec L'homme infini son oeuvre la plus fascinante, la plus déconcertante.