Pour échapper au diktat de l'ennemi, Vincent a rejoint l' armée des ombres, ces hommes qui résistent confrontés à la peur, au froid, à la souffrance. Au retour d'une opération, il découvre le seul survivant d'une ferme : un chien blessé qu'il soigne et qui va s' attacher à lui. Liés par une amitié indéfectible une fois la paix rétablie, ils prendront en- semble le chemin du retour. Au sortir du maquis, l' animal s' immobilise au pied d'un chêne avant d'entreprendre de gratter la terre offrant ainsi à Vincent l'une de ces belles truffes blanches de la Saint-Jean. Alors que le jeune maquisard l'incite à reprendre la route, le chien persiste et ses griffes continent à labourer le sol jusqu' à la découverte d'une boîte de métal enveloppée dans un linge maculé. Une manne pour ce jeune horticulteur qui y découvre à l'intérieur, outre de l' or et des valeurs monétaires, un bijou symbolique de la religion hébraïque, seul élément personnel qui pourrait permettre de retrouver son propriétaire. Un trésor dont il ne se sentira toujours que le dépositaire. Dans la France libérée, le quotidien reste difficile. De coups du sort en espoirs, Vincent relève toujours la tête guidé par sa passion pour sa fille et sa volonté de devenir un rosiériste reconnu. Les années passent et il désespère de retrouver celle à qui a appartenu ce bijou d' exception découvert dans la boîte de fer. De rencontres fortuites en souvenirs au parfum suave et discret comme celui d'une rose, ces fleurs auxquelles il consacre sa vie, il va se trouver confronté à un passé qui lui apportera les réponses auxquelles il ne croyait plus.
Martine Pilate nous ouvre la porte sur le monde créatif des rosiéristes.
A travers une intrigue rythmée, le livre se fait devoir de mémoire et revient sur des épisodes sombres de notre histoire, avec toujours en fond de toile la persévérance et l'espoir.