«Il y avait quand même quelque chose de merveilleux dans l'existence, une part de féérie, au milieu de ces batailles perdues, de ces millions de
morts vivants qui prenaient des avions et des trains, c'était que nous nous soyons reconnus, Emma et moi, au-delà de nos différences, peut-être
même nous avaient-elles rassurés. De cette manière, chacun aurait sa zone de compétence et aucun des deux ne prendrait le dessus. Ce n'était
pas une entreprise de domination, mais un voyage, où l'un conduisait quand l'autre dormait.»
Alors qu'Antoine, 42 ans, intervient sur un tournage, il supprime sans même le savoir le rôle d'Emma. La jeune femme le gifle sur un court de
tennis, il la poursuit pour s'excuser. Il ne pourra jamais plus rentrer chez lui, dans cette vie sans émotion, sans risque, qu'il s'est construite.
Avec ce deuxième roman, Alain Gillot nous offre un grand roman d'amour buissonnier qui proclame la nécessité d'aller vers l'autre, au-delà de
nos peurs.