1946. Un journaliste erre dans les ruines des villes allemandes anéanties par les bombardements. Il se nomme Stig Dagerman, il est là pour les besoins d'un reportage mais il est avant tout écrivain. Quelques semaines durant, il va observer, questionner, descendre dans les caves à la rencontre de ceux qui s'y terrent, s'interrogeant lui-même, méditant sur la souffrance et l'angoisse, la haine et la culpabilité. Peu à peu prend forme Automne allemand, ce livre qui, depuis sa parution chez Actes Sud en 1980, en révélant un aspect essentiel de l'œuvre de l'écrivain suédois, n'a cessé de s'imposer comme un témoignage de première force sur les conséquences de la défaite allemande et le destin de l'Europe.