Malgré le choc des consciences en 1945, les massacres n'ont pas cessé. L'auteur interroge alors les fondements de la justice moderne. Tant que la liberté restera le produit idéologique du libre-échange, la justice sera une valeur marchande plus qu'une valeur humaine. Les institutions judiciaires ne sont que le point de départ d'une lutte fondée sur un consensus sur les droits de l'être humain, obtenu par une éducation nouvelle et l'émergence d'un nouveau style de vie : agir localement avec une perspective globale.