Voici une fresque narrative qui, à travers l'histoire des sacs de Rome, raconte la fin chaotique et riche en rebondissements de l'Empire romain
d'Occident.
À partir du Ve siècle, Rome fut à plusieurs reprises saccagée par les Barbares. Le plus célèbre de ces sacs reste celui de 410 par les Goths
d'Alaric mais il y en eut d'autres : par des Vandales venus de Carthage, par les Barbares du général Ricimer et du chef ostrogoth Totila qui faillit
bien raser la Ville.
Fondé sur une relecture serrée des sources et sur les dernières trouvailles de l'archéologie, ce livre retrace cette succession d'assauts et les
moyens mis en œuvre par les Romains pour y faire face et en réparer les blessures. Il brosse un vivant tableau des dernières décennies de la
Rome impériale, des batailles, trahisons et retournements d'alliance, tandis que grandit l'influence de l'Église chrétienne et qu'à l'arrière-plan
s'effondrent les provinces de l'Empire partagées entre les royaumes barbares.
De ces assauts, la Ville conserva longtemps la mémoire traumatique, qui se réveilla encore quand les armées impériales de Charles Quint
l'assiégèrent une nouvelle fois en 1527.
Professeur associé d'histoire romaine à l'Université européenne de Rome, Umberto Roberto a été, avec Yann Rivière, responsable du comité
scientifique de l'exposition " Rome et les Barbares " (Palazzo Grassi, Venise, 2008) et directeur du catalogue de l'exposition.