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Dans les années soixante, Robert Ambelain, gnostique, martiniste et franc-maçon, passionné par l'ésotérisme, s'attaquait à une figure-clef de la civilisation occidentale, celle dont la date (estimée) de naissance décompte nos siècles et nos millénaires: Jésus de Nazareth.
D'emblée, Ambelain reconnaît l'existence de Jésus en tant que personnage historique et incontournable. Ce qu'il rejette, c'est évidemment sa filiation divine mais il va même plus loin puisqu'il lui dénie sa qualité de prophète essentiellement religieux. Toutes proportions gardées, Jésus fut, comme Mahomet, un chef politique. Mais, à la différence de ce dernier, qui parvint à fédérer ses partisans et à fonder un gouvernement où le spirituel (ou prétendu tel) se mêlait au temporel, Jésus n'y parvint pas mais ses disciples, eux, allaient, en s'appuyant sur sa mort, transformer sa défaite en une victoire éclatante.