"H.-I. Marrou décrit remarquablement ces formes populaires de piété qui se développent, ces nouvelles liturgies qui s'élaborent, ces nouvelles relations, au plan politique, qui se nouent entre les chrétiens et le pouvoir, bref l'éclosion de ces Christiana tempora, de certaines structures de chrétienté dont le Moyen Age gardera le souvenir nostalgique et souvent erroné."Michel Meslin, Esprit"Le soin qu'il met à décrire le cadre politico-social où se développera la vie de l'Eglise pendant le Bas-Empire, puis sous les Byzantins, la multiplication de cartes très opportunes, l'insistance mise sur la description des cérémonies du culte ou des formes de dévotion apportent autant de touches concrètes [...] Ce maître des études religieuses ne sacrifie point l'étude du mouvement des idées ni l'oeuvre de maîtres de la pensée chrétienne. Les péripéties de la crise arienne, les querelles christologiques des Ve et VIe siècles, les efforts des grands conciles, si souvent traversés par l'esprit de secte ou de domination, font l'objet de chapitres très solides et précis."André Latreille, Le MondeHenri-Irénée Marrou (1904-1977)Normalien, il soutient sa thèse en 1937 sur Saint Augustin et la Fin de la culture antique. Titulaire de la chaire d'histoire de la Sorbonne, archéologue, épigraphiste, musicologue et historien, il s'est imposé comme l'un de nos grands spécialistes de l'Antiquité.