Le 10 août 1941, les armées allemandes lancent l'offensive finale sur Leningrad. Moins d'un mois plus tard, la ville est encerclée. Pendant 872 jours - le siège le plus long de l'histoire moderne -, seule la « route de la vie », passant par le lac Ladoga gelé, permet l'approvisionnement, du reste très insuffisant, des Léningradois, qui souffrent de la faim et du froid. Alexander Werth, correspondant de guerre britannique, offre de cette tragédie un témoignage exceptionnel qui retrace la défense de la ville par ses habitants et raconte les stratégies de survie quotidiennes cachées derrière les mots « héroïsme » et « patriotisme ». Alexander Werth (1901-1969), journaliste et historien britannique d'origine russe, est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages remarqués sur la Russie soviétique et sur la France de l'entre-deux-guerres, en particulier, La Russie en guerre (« Texto », 2011) et Moscou, 1941 (Tallandier, 2012). Traduit de l'anglais par Evelyne et Nicolas Werth. Présenté par Nicolas Werth.